Vendredi 21 mai

Lecture: 2 Rois 13; 2 Pierre 3

Un talent d’or battu

Le prophète Zacharie répond à l’ange qui lui demande ce qu’il voit : « Je regarde, et voici, il y a un chandelier tout en or » (Zach. 4:2). Il ne suffit pas d’avoir de l’or, ce qui est déjà bien, mais cet or doit encore être travaillé, battu au marteau et non coulé dans un moule : « Tu feras un chandelier d’or pur; ce chandelier sera fait d’or battu; son pied, sa tige, ses calices, ses pommes et ses fleurs seront d’une même pièce » (Ex. 25:31). Voilà une tâche extrêmement compliquée ! Etape par étape, sans pouvoir couper des parties pour les souder ensemble, le chandelier tout entier doit être battu à partir d’une seule pièce d’or. Il faut être un forgeron très expérimenté pour faire une telle œuvre, si fine et si difficile. Faire d’un seul morceau d’or un tel chandelier implique un travail minutieux et prudent. Qui de nous en est capable ? Qui peut battre l’or exactement selon le modèle que Dieu a montré ?

Le fait de travailler l’or au marteau parle des souffrances, des difficultés, des problèmes, des malentendus de la part des religieux, et même de ses disciples, que le Seigneur a endurés durant son ministère. Chaque souffrance était comme un coup de marteau. Est-ce qu’un tel travail est si simple ? Si on nous « martèle » à peine, si légèrement que ce soit, nous crions déjà. Nous avons certainement déjà gagné de l’or dans la vie de l’Eglise, mais cet or doit être battu jour après jour pour prendre la forme du chandelier. Le Seigneur est toujours en train de travailler en nous. Dans sa sagesse, il sait comment opérer pour produire ce chef-d’œuvre. Notre part est de lui répondre : « Amen ! Tu es le seul capable de bâtir une telle Eglise, de produire la forme du chandelier à partir d’une seule pièce d’or. » Il n’y a pas d’autre chemin pour parvenir à la gloire que ce travail du Seigneur en nous.