Si vous ne placez pas au réfrigérateur un plat que vous avez préparé pour le conserver, mais que vous le laissez exposé à température ambiante, en peu de temps il ne sera plus mangeable ; que va-t-il arriver si quelqu’un essaie de manger cela ? Il va bien sûr le vomir. Ce n’est pas ce que le Seigneur attend de son Eglise… Il veut se réjouir de son Eglise ; elle doit être vivante comme un amandier. Quand le Seigneur voit un figuier, il en attend du fruit; il a maudit l’arbre sur lequel il n’a pas trouvé de fruit et celui-ci a séché. Le Seigneur dit à l’Eglise à Laodicée : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (v. 20). Le Seigneur frappe, et il entre pour partager un festin avec nous. Un de nos chants dit : « Viens, Bien-aimé, ton jardin fleurit déjà. » Le Seigneur voudrait se réjouir de la vie de l’Eglise, mais à Laodicée (un nom qui signifie « les droits ou les opinions du peuple »), il y a seulement des opinions et de la connaissance. Le Seigneur ne peut pas être satisfait : il considère ceux qui sont à Laodicée comme misérables, pauvres, aveugles et nus et leur donne un conseil : « Je te conseille d'acheter de moi de l'or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (v. 18).