Dans la dernière Eglise, à Laodicée, les croyants avaient beaucoup de connaissance et ils étaient devenus tièdes. Il n’y avait plus d’ardeur. L’Eglise est peut-être devenue pour nous une bonne doctrine – tout est juste, mais tiède. Puisse le Seigneur nous ramener à notre premier amour ! C’est le meilleur chemin, le plus court, et c’est aussi la preuve que nous sommes vraiment sur la bonne voie pour parvenir à l’accomplissement : « ... votre foi,… la vertu,… la connaissance,… la maîtrise de soi,… la patience,… la piété,… l’amour fraternel,… l'amour » (2 Pie. 1:5-7). Cette nature s’exprime en produisant l’amour de Dieu. Cela correspond à ce que Jean a dit dans sa première Epître : « Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres » (1 Jean 2 :9). Nous pouvons connaître très bien l'Ecriture, mais le test, c’est de savoir si nous aimons les frères : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité » (1 Jean 1:6). Celui qui n’aime pas Dieu ne connaît pas Dieu. L’amour vient de Dieu, et celui qui aime est né de Dieu. Comment savons-nous que nous sommes nés de Dieu, comment le prouvons-nous ? Jean a dit : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu… Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:7, 11).