Ne soyons pas découragés, ne fuyons pas devant les souffrances. Si nous fuyons devant le forgeron divin, il ne peut rien faire. Mais si nous restons dans sa main, le Seigneur peut opérer en nous par sa grâce. La Parole dit que nous devons tous arriver à la stature parfaite de Christ : « Jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Eph. 4:13). Si tout n’est pas encore parfait, nous ne critiquons pas, mais nous prions plutôt, afin de collaborer avec le Seigneur.
Malheureusement, nos yeux voient souvent la mauvaise chose, les problèmes et les manques. Alors nous critiquons, nous sommes déçus, et il n’y a pas d’amour. Le Seigneur doit nous ouvrir les yeux. A Patmos, Jean devait être profondément attristé. Alors le Seigneur est venu et lui a montré les chandeliers d’or. Jean a dû être surpris : « J’avais vu autre chose dans les Eglises : des problèmes, des difficultés... Je ne connaissais pas l’Eglise sous cet angle. » Il nous faut voir toujours à nouveau la vision du merveilleux chandelier d’or, comme un architecte qui, pendant toute la construction, a en tête le travail terminé ; il doit toujours dire au futur propriétaire : « Un peu de patience, ce n’est pas fini ! » Nous avons au milieu des chandeliers celui qui est capable d’achever l’œuvre d’édification.