Vendredi 17 septembre

Lecture: Job 9; Jean 21

Laissons la croix du Seigneur opérer encore plus profondément en nous, afin que notre moi, notre homme naturel soit traité. Cette séparation claire et nette entre l’âme et l’esprit est nécessaire. Si votre médecin vous auscultait brièvement et vous certifiait que vous êtes en parfaite santé, uniquement parce qu’il a entendu battre votre cœur, cet examen serait un peu trop superficiel ! Pour dépister une maladie, il devrait au moins faire une prise de sang et l’analyser. Parfois le recours à l’IRM s’impose, pour mettre au jour ce qui est caché. Dans son œuvre, Dieu travaille de manière bien précise. C’est pourquoi il nous faut apprécier chacune des trois séparations à sa juste valeur. Plus nous croissons dans la vie, plus la séparation devient claire et nette. Finalement nous saurons même distinguer la vie de la mort. Le Seigneur dit à l’Eglise à Sardes : « Tu passes pour être vivant, et tu es mort » (Apoc. 3:1). Tout peut sembler en ordre extérieurement, si l’on en juge selon la loi et selon la lettre, mais le Seigneur rend son jugement : c’est mort, dépourvu de vie.