Nous devons tous continuer de mettre en pratique cette œuvre du premier jour jusqu’à ce qu’il n’y ait finalement plus de nuit. C’est seulement ainsi que nous croîtrons dans la vie. Il est facile de parler de la vie, mais si nous ne sommes pas attentifs à la séparation et que nous tolérons les ténèbres, nous perdrons peu à peu la capacité de distinguer le jour de la nuit, jusqu’à être en fin de compte complètement dominés par la mort. Pour avoir la vie, il est très important que nous ayons la lumière et que nous fassions dans nos vies la distinction entre la lumière et les ténèbres, entre le jour et la nuit, car Dieu aussi procède à cette séparation. Quiconque aime la vie fera cette séparation.
Plus nous serons attentifs à la séparation en nous, plus nous expérimenterons le Seigneur. La lumière est la condition sine qua non de la vie. Si nous cessons de veiller à la séparation, nous finirons par perdre notre discernement, indépendamment du nombre d’années que nous avons passées dans le Seigneur et de la croissance de la vie en nous. Certains confondent ce manque de séparation avec la « tolérance ». Ce n’est pas une question d’intolérance, mais il résulte plutôt de cette attitude une diminution de la vie et l’irruption de la mort. Dans la vie de l’Eglise comme dans notre vie de tous les jours, nous devons toujours veiller à séparer clairement la lumière des ténèbres. Notre vie quotidienne offre beaucoup d’occasions d’opérer cette séparation, dans notre famille, au travail, où que nous soyons. Demandons au Père : « Fais ton œuvre du premier jour en moi ! »