Examinons notre expérience, regardons si nous avons fait des progrès ; et si ce n’est pas jour après jour, alors mois après mois, ou au moins année après année. Demandons-nous à la fin de l’année si notre expérience est plus élevée qu’au début de l’année. Est-ce que nous constatons un changement ? Aimons-nous le Seigneur davantage ?
Supposons que le Seigneur se soit arrêté dans son œuvre, à la fin du cinquième jour : nous ne serions pas là ! Il n’existerait que des poissons et des oiseaux sur cette terre. La plus belle et la plus grande créature de Dieu serait l’aigle, rien de plus. Cela vous suffirait-il ? Ou alors vous vous seriez arrêtés après la première moitié du cinquième jour déjà – il n’existerait alors que des poissons. Mais Dieu ne travaille pas ainsi. Dieu soit loué ! Il ne s’est pas arrêté après le cinquième jour, mais il a poursuivi son œuvre jour après jour.
Il n’a pas non plus tout créé d’un seul coup. Faire les choses d’un seul coup ne correspond pas à la manière d’agir de Dieu. Il a par exemple créé des plantes portant leur semence, bien que cela prenne du temps pour faire pousser une nouvelle plante à partir d’une semence. Dieu aurait aussi pu tout arranger de telle manière que de jeunes plants surgissent soudain à côté de la plante mère, d’un seul coup. Mais il a décidé qu’une semence devait être semée et arrosée, et c’est seulement quand certaines conditions de croissance sont remplies, avec la lumière et la chaleur, qu’une plante pousse à partir de cette semence. Il faut donc attendre un certain temps avant de voir enfin une belle fleur se former.