« Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue ciel. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le second jour » (Gen. 1:6-8). L’atmosphère, l’étendue, ce que nous appelons le ciel dans le langage quotidien, est aussi une condition de la vie ; elle est donc également très importante. Sans l’atmosphère, nous ne pourrions pas vivre. Nous en venons ainsi à la séparation du deuxième jour, bien moins évidente que celle du premier jour : ce qui est en haut est séparé de ce qui est en bas. La séparation du premier jour, celle des ténèbres d’avec la lumière, est une séparation plus simple. Mais avec cette deuxième séparation au deuxième jour, il ne s’agit plus de savoir ce qui est juste ou faux, moral ou immoral, correct du point de vue doctrinal ou incorrect. La séparation du premier jour ne suffit pas pour l’œuvre que Dieu veut accomplir. Il ne veut pas avoir un peu de vie seulement, mais il s’est fixé un objectif élevé. Nous lisons, dans Ephésiens 1:3, que Dieu aimerait nous donner à tous une bénédiction céleste : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ! » Tout ce que Dieu veut nous donner est de nature céleste. Mais en tant qu’êtres humains, nous avons de la peine à distinguer ce qui est céleste de ce qui est terrestre ou naturel. Pour faire cette distinction, il faut un peu plus d’expérience.