Lisons Apocalypse 21:2 : « Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. » Nous voyons là le but final de l’œuvre de Dieu : la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de Dieu. Il nous faut avoir la capacité de discerner si quelque chose vient du ciel, d’auprès de Dieu, ou pas. Beaucoup de choses sont bonnes et justes, sans pourtant venir de Dieu. A quelle sphère appartient telle chose qui m’est proposée ? Si nous voulons distinguer les choses spirituelles des choses naturelles, Dieu doit faire son œuvre du deuxième jour en nous, c’est-à-dire l’œuvre de la croix. Celui qui n’expérimente pas la croix jour après jour trouvera très difficile, voire impossible, de faire cette distinction.
L’œuvre de séparation au deuxième jour est l’œuvre du Christ crucifié. Il crée en lui-même le nouvel homme qui est céleste, de nature spirituelle et qui n’est pas naturel. Notre chair est aisément reconnaissable, mais notre être naturel n’a pas que de mauvais côtés, il a aussi de bons côtés que nous ne discernons pas toujours si facilement. Quand Jésus vivait sur terre, la religion était très puissante. La religion est-elle bonne ou mauvaise ? Enseigne-t-elle aux hommes à faire le mal ? Non, pas du tout. Le judaïsme aussi était excellent à l’époque ; mais il n’était ni céleste, ni spirituel, il était même charnel. Seulement, à cette époque, beaucoup n’avaient pas la moindre capacité de discernement. Puis Jésus est arrivé, et il venait du ciel, il était de l’Esprit. Nous non plus, si nous avions vécu à cette époque, nous n’aurions pas su faire la distinction.