Le nouvel homme est spirituel ; par conséquent, il n’est ni charnel, ni naturel (1 Cor. 2:12-16 ; Gal. 5:16-18, 24-25 ; Héb. 4:12 ; 5:13-14). Il est également de nature céleste, donc ni terrestre, ni du monde (1 Cor. 15:45-49 ; Col. 3:1-4).
Celui qui n’a pas l’habitude de crucifier sa chair et de la faire mourir ne sait pas distinguer ce qui est céleste de ce qui est naturel. Sans l’expérience du Christ crucifié, il est impossible de discerner ce qui est d’en haut et ce qui est d’en bas. C’est seulement en nous chargeant chaque jour de notre croix, en étant disposés à mettre à la croix tout ce qui vient de nous-mêmes dans notre vie quotidienne, que la croix pourra mettre à mort en nous l’ancienne création, notre moi, tout ce qui est naturel ; nous apprendrons ainsi à marcher selon l’Esprit et nous développerons la capacité de discerner ce qui est céleste et ce qui est naturel. Il ne s’agit pas ici de distinguer ce qui est moral de ce qui est immoral. Beaucoup de gens vertueux font pourtant partie de l’ancienne création et n’auront pas leur part dans la Nouvelle Jérusalem, la ville d’en haut. Ce qui est destiné à faire partie de la Nouvelle Jérusalem doit venir du ciel, de Dieu, et doit être de nature spirituelle et céleste. Personne ne peut nous enseigner ce discernement du deuxième jour. C’est seulement en vivant par la croix et non par la chair, en marchant selon l’Esprit que nous y parviendrons : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair » (Gal. 5:16).