Samedi 11 décembre

Lecture: Psaume 52; Ephésiens 6

«… Me donner des ordres… sur l’œuvre de mes mains ? »
(Esaïe 45 :11)

Ici, en ce qui concerne le temps, Dieu n’est pas libre. Il ne s’y prend pas avec ses enfants comme nous le ferions avec des pions sur un échiquier ; en réalité, il s’est limité à leur choix délibéré. Il a agi sciemment, tout en sachant ce que cette option engendrerait finalement. Dans l’éternité passée, Dieu était illimité ; il n’y avait pas de volonté seconde. Et il en sera de même pour lui dans l’éternité future, car l’amour aura prévalu et le libre arbitre de l’homme aura adhéré à la volonté divine. Voilà ce qu’est la gloire.

Pourtant, Dieu s’est temporairement restreint aux limites du temps. Aujourd’hui, il ne peut accomplir son dessein qu’au travers d’hommes qui s’engagent volontairement pour lui. Ce libre arbitre implique que j’ai la possibilité d’obéir ou non, que c’est à moi de choisir. On pourrait illustrer notre propos en disant que Dieu a mis une locomotive très puissante à notre disposition et que nous sommes chargés de placer les rails. La puissance est bien réelle, la destination arrêtée, mais le véhicule n’exerce aucun contrôle sur les rails. Ce sont eux qui ont la puissance et qui imposent des limitations à l’engin ! « Demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. » Quelle responsabilité nous avons !