« … et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir, elle courut annoncer que Pierre était devant la porte. Ils lui dirent : Tu es folle »
(Actes 12 :14-15)
Nombre de personnes sont venues me trouver pour me faire part de leurs craintes et des doutes qu’elles ressentaient quand elles cherchaient à faire confiance au Seigneur. Elles m’ont dit qu’elles avaient émis leurs demandes à Dieu, qu’elles s’étaient accrochées à ses promesses et que malgré tout, des doutes survenaient continuellement sans qu’elles les aient cherchés. J’aime à me rappeler le retour de Pierre après son emprisonnement, lorsqu’il a frappé à la porte de la maison où l’Eglise était en prière, et que les croyants se sont exclamés : « C’est son ange ».
Certaines personnes aujourd’hui prétendent à une plus grande foi que celle qui animait ceux qui étaient assemblés dans la maison de Marie. Elles sont certaines que Dieu enverra un ange, et que toutes les portes de la prison s’ouvriront devant lui. S’il souffle un coup de vent : « Voici Pierre qui frappe à la porte ! » Si la pluie se met à crépiter : « Voici Pierre à nouveau ! » Ces gens sont trop crédules, trop sûrs d’eux-mêmes. Leur foi n’est pas nécessairement authentique. Car même le chrétien le plus consacré, alors qu’il exerce une foi qui devrait certainement susciter une réponse de la part de Dieu, sait ce que signifie avoir en même temps en arrière-pensée un doute, se demandant s’il ne s’est pas trompé.