Dimanche 05 décembre

Lecture: Psaume 46; Galates 6

« Lorsque Jésus leur eut dit : C’est moi, ils reculèrent et tombèrent par terre »
(Jean 18 :6)

Durant la nuit qui précéda le Calvaire, tout semblait mal tourner. Dans l’air ambiant régnait une atmosphère de tromperie et de reniement ; les gens se cachaient ou s’enfuyaient dans le seul souci d’en réchapper. Pourtant, c’est avec calme et sérénité que Jésus a dit à ses détracteurs, qui le cherchaient pour se saisir de lui : « C’est moi. » C’étaient eux qui étaient nerveux et agités, et ce furent eux qui reculèrent.

D’ailleurs, jamais la paix intérieure n’a cessé de caractériser le Seigneur. Celui-ci pouvait dormir tandis que la tempête se déchaînait. Il pouvait discerner la personne qui le touchait par un acte de foi, au milieu d’une foule impatiente qui se pressait autour de lui et demander quelle était la personne qui l’avait touché. Il a nommé cette paix « ma paix ».

« Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix ». La paix est liée à sa présence ; s’il est là, la paix est là. D’ailleurs, c’est une telle paix que les martyrs des siècles passés ont exprimée ; ils ont été torturés ou brûlés, ils n’en ont pas pour autant perdu leur dignité et leur sérénité, que personne n’a d’ailleurs cherché à mettre en cause. Oui, nous vivrons des moments de trouble dans le monde, mais nous aurons également sa paix qui dépasse tout entendement, comme l’a affirmé l’apôtre Paul.