« … la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ »
(Jean 1 :17b)
Cette déclaration constitue la clé de tout ce qui suit dans l’Evangile de Jean. Tout au long de cet Evangile, vous trouvez le même accent sur les deux mêmes choses, d’un côté sur la vérité, de l’autre sur la grâce. La vérité ne cesse d’imposer ses exigences, et la grâce nous permet d’y répondre. Lors de l’événement relaté au chapitre 8 concernant une femme prise en flagrant délit d’adultère, la vérité a éclaté. Le Seigneur ne lui a pas dit : « Tout va bien, c’est en ordre ; tu n’as pas péché. » Il n’a pas suggéré aux Juifs que ce qu’elle avait fait n’était finalement pas bien grave, ni qu’il n’y accordait lui-même pas grande importance. Non. Il leur a dit : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. » Voici la vérité : la femme avait effectivement péché, et selon la loi, elle devait être lapidée ; mais la grâce s’est également présentée puisqu’une fois que tous les accusateurs s’en furent allés, le Seigneur s’est tourné vers elle et lui a dit : « Je ne te condamne pas non plus ». Tout au long de l’Evangile de Jean, la vérité et la grâce vont toujours de pair : la grâce apparaît systématiquement en lien avec la vérité.