« Nous disons bienheureux ceux qui ont souffert patiemment. »
(Jacques 5 :11)
Quand Dieu décide de s’occuper d’une personne, il ne la laisse pas tranquille jusqu’à ce qu’il l’ait amené là où il veut. Citons l’exemple de Job. Les traitements qu’il a subis correspondent à une action de Dieu en profondeur. Dieu a d’abord permis que Job perde tout son gros bétail ; puis le feu a consumé ses troupeaux. Ensuite ses fils et ses filles sont décédés ; Job n’avait pas encore refait surface et protestait encore quand il s’est retrouvé alité avec un « ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête ». Mais le jour est arrivé où, dans une complète soumission à Dieu, Job a cessé de protester : il a fait silence et Dieu lui-même a eu tout loisir de lui parler. Ses épreuves ont alors abouti à une victoire décisive. C’est à cela que se réfère Jacques en parlant de « la fin que le Seigneur lui accorda ». Notons que ce n’est pas la quantité de nos épreuves qui compte, mais le fait que nous atteignions à travers elles le but de Dieu.