« Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Eternel »
(Exode 12 :11)
Le sang coulait pour Dieu. On l’appliquait sur la partie extérieure de la porte de la maison ; le premier-né, qui se trouvait à l’intérieur et qui, de ce fait, ne distinguait même pas le sang, était pourtant, grâce à lui, délivré de la destruction. C’est Dieu qui devait voir le sang, lui qui avait promis de passer par-dessus les maisons qui porteraient ce signe. Le sang satisfaisait Dieu, et le repas de fête satisfaisait les hommes. A l’intérieur de la maison, la famille devait manger la chair de l’agneau dont le sang avait servi de protection. En nous nourrissant de la sorte, nous sommes fortifiés et avons la force d’entreprendre le pèlerinage qui nous attend. Le repas de la Pâque n’était pas destiné à ceux qui s’établiraient en Egypte, même protégés par le sang du sacrifice. Il était destiné à ceux qui avaient décidé de sortir d’Egypte et de cheminer avec Dieu. Il en va de même pour nous. Tandis que nous prenons part à Christ, nous sommes satisfaits et nos besoins sont comblés. Mais souvenez-vous bien que nous festoyons de la sorte si nous sommes prêts à aller de l’avant selon la volonté de Dieu.