Mardi 22 février

Lecture: Psaume 125; Apocalypse 9

« Car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort »
(2 Corinthiens 12 : 10b)

Le paradoxe de la faiblesse et de la force est au cœur de l’expérience chrétienne. Je m’en suis rendu compte au cours d’une épreuve personnelle. Comme Paul pour son écharde dans la chair, j’ai reçu une réponse négative à ma requête : le Seigneur ne m’a pas accordé le soulagement escompté. C’est alors que l’image d’un bateau m’est venue : un bateau ne parvenait pas à se frayer un chemin au travers d’un profond détroit à cause d’un bloc de pierre qui émergeait de deux mètres au-dessus des eaux et qui lui barrait le passage. Durant mon épreuve j’avais demandé au Seigneur de déplacer le bloc de pierre. Je me suis alors posé une question : vaut-il mieux que le bloc de deux mètres soit enlevé de ma route ou que le Seigneur fasse monter le niveau d’eau d’autant ? A sa requête, Paul a reçu la réponse suivante : « Ma grâce te suffit ». C’est clair, mieux vaut voir le niveau d’eau monter... et déjà, le problème est passé ! Pour les chrétiens, il ne s’agit pas de déplacer des blocs de pierre, mais de faire monter le niveau d’eau.