Mardi 26 avril

Lecture: Ecclésiaste 7; Luc 6

« Il leur répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi »
(Matthieu 19 : 8)

Les pharisiens voyaient une contradiction entre l’enseignement de Jésus selon lequel il ne fallait pas séparer ce que Dieu avait uni, et le commandement de Moïse à propos du divorce. Si on en juge superficiellement, il existe effectivement une contradiction... et pourtant en Dieu, il n’y a ni changement ni ombre de variation. Ne pensons pas que ce qui était d’abord interdit à ses yeux est devenu permis et légal puis à nouveau prohibé, comme si Dieu était d’humeur changeante. Quand Jésus dit : « Au commencement, il n’en était pas ainsi », il affirme qu’en dépit des apparences, la volonté de Dieu a toujours été la même, qu’elle n’a jamais varié. Ici apparaît un principe très important. Nous avons sans cesse besoin de redécouvrir la volonté première de Dieu, celle qu’il a émise initialement, au lieu de nous intéresser à ce qu’il a autorisé par la suite, à ce qu’il a concédé après coup. Demandons-nous quel était le dessein initial de Dieu. Il nous faut voir les choses comme elles l’étaient au début lorsque, dans toute leur pureté, elles ont pris forme dans la pensée de Dieu, et non comme elles ont évolué suite à la dureté du cœur de son peuple.