« C’est par la foi que Jacob… adora, appuyé sur l’extrémité de son bâton »
(Hébreux 11 : 21)
Combien il est frappant de constater que l’écrivain de l’Epître aux Hébreux a dû choisir cette marque visible de faiblesse pour dépeindre la foi de Jacob. En effet à Peniel Dieu l’avait touché et rendu boiteux, et cette expérience avait annoncé la fin du « supplanteur » et de son énergie naturelle débordante. A sa place il y avait maintenant le « prince avec Dieu ».
Un soir, alors que je mangeais avec un jeune frère auquel le Seigneur avait justement parlé de la question de l’énergie naturelle, celui-ci me dit : « Quelle bénédiction quand tu sais que tu as rencontré le Seigneur, qu’il t’a traité au plus profond de ton être et qu’en te touchant de la sorte, il t’a neutralisé. » Sur la table se trouvait une assiette de biscuits ; j’en pris un, le cassai en deux comme si j’allais le manger. Puis, ajustant délicatement les deux morceaux bout à bout, je lui dis : « Tout paraît comme avant, mais ce ne sera jamais plus pareil, n’est-ce pas ? Quand tu as été frappé « à l’emboiture de la hanche », tu cèdes dès que Dieu t’effleure ! »