« Que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants ! »
(Genèse 48 : 16)
Isaac et Jacob illustrent les côtés objectif et subjectif de l’expérience chrétienne. Isaac, qui a tout reçu, est une figure de la grâce dont on peut disposer. Jacob, lui, n’a rien reçu d’autrui. Sa personnalité s’est forgée à travers la discipline qu’il s’est imposée. Tous deux ont béni leurs fils prophétiquement, mais leurs prophéties ont été fort différentes l’une de l’autre ! Isaac n’a pas compris ce qu’il était en train de faire ; les bénéficiaires de sa bénédiction ont même été inversés. En revanche, Jacob savait ce qu’il faisait. Lorsque Joseph a protesté en disant à son père qu’il était en train de commettre une erreur, Jacob lui a répondu : « Je le sais, mon fils, je le sais ». Il a appelé chacun par son nom, il les a bien compris et il a saisi leur avenir avec précision. Il avait appris ce que signifiait attendre le salut de Dieu.