Samedi 25 juin

Lecture: Esaïe 47; Actes 21

Le premier aspect de la prière consiste à s’approcher du Seigneur et à se réjouir en lui, en le remerciant et le louant! En s’adressant à la jeune Eglise des Thessaloniciens, Paul disait: « Soyez toujours joyeux, priez sans cesse, rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ » (1 Thess. 5:16-18). Ces paroles ne s’adressaient pas à des croyants expérimentés et mûrs, mais à de jeunes chrétiens. Prier sans cesse n’est pas réservé à une élite d’experts, mais à tous les frères et sœurs. Ce n’est pas quelque chose de difficile ou d’inaccessible, mais Satan fait tout pour rendre la prière difficile à nos yeux, afin que nous la négligions. Puissions-nous recevoir l’exhortation que le Seigneur nous adresse! Sa volonté, c’est que nous soyons « toujours » joyeux, que nous priions « sans cesse » et que nous rendions grâces « en toutes choses ». Sommes-nous prêts à nous exercer à le faire?

Dans Philippiens 4:4, Paul nous dit: « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous. » Il ne s’agit pas d’un conseil, mais d’un ordre. Il nous le répète, car nous avons toujours tendance à négliger de nous réjouir dans le Seigneur. Nos louanges sont vite remplacées par des inquiétudes et des plaintes; c’est pourquoi il doit ajouter: « Ne vous inquiétez de rien » (v. 6). Cela nous paraît très difficile, mais il nous donne le secret d’une telle vie: « en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications » et il ajoute « avec des actions de grâces. » Comment peut-on se réjouir toujours dans le Seigneur, sans se laisser étouffer par les soucis? C’est en priant et en rendant grâces en toutes choses et pour toutes choses (Eph. 5:20).

Paul n’enseigne pas une théorie, mais nous parle de son expérience. Il avait appris à être content dans l’état où il se trouvait; il savait vivre dans l’humiliation et l’abondance; en tout et partout, il se fortifiait dans le Seigneur en priant et en rendant grâces (Phil. 4:11-13). C’est d’ailleurs en prison qu’il avait écrit ces paroles!