Nous en venons maintenant au Psaume 16, qui contient, au verset 10, une promesse de Dieu au Messie : « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption ». Dans Actes 2, Pierre se réfère aux paroles de David dans le Psaume 16, lorsqu’il dit au sujet de Christ : « Dieu l’a ressuscité, en le délivrant des liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il soit retenu par elle. Car David dit de lui : Je voyais constamment le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse ; et même ma chair reposera avec espérance. Car tu n’abandonneras pas mon âme dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître les sentiers de la vie, tu me rempliras de joie par ta présence. Hommes frères, qu’il me soit permis de vous dire librement, au sujet du patriarche David, qu’il est mort, qu’il a été enseveli, et que son sépulcre existe encore aujourd’hui parmi nous. Comme il était prophète, et qu’il savait que Dieu lui avait promis avec serment de faire asseoir un de ses descendants sur son trône, c’est la résurrection du Christ qu’il a prévue et annoncée, en disant qu’il ne serait pas abandonné dans le séjour des morts et que sa chair ne verrait pas la corruption. C’est ce Jésus que Dieu a ressuscité ; nous en sommes tous témoins » (Actes 2:24-32). Quelle hardiesse dans ce témoignage de Pierre ! La mort n’a pas pu retenir notre Seigneur. Le Seigneur savait qu’Il irait à la mort, mais Il savait aussi que la mort ne pourrait pas le retenir. Car Il est la résurrection. Il en a fait la démonstration en ramenant Lazare du séjour des morts.