Vendredi 17 mars

Lecture: Exode 13; Actes 27

Lorsque notre conscience nous reprend par rapport à ce que nous avons fait ou dit, confessons-le au Seigneur et souvenons-nous que le Seigneur nous pardonne et oublie nos fautes. Après les avoir confessées, il est possible que nous ne nous sentions pas pardonnés ou que le souvenir de nos échecs revienne continuellement à notre mémoire. Il est alors important de savoir que Dieu voit le sang de Christ et qu’il est satisfait. Le sang de l’agneau pascal n’était pas placé à l’intérieur de la maison, mais à l’extérieur. C’est Dieu qui le voyait et non ceux qui se trouvaient dans la maison. De même, nous n’avons pas besoin de nous « sentir » pardonnés, mais nous pouvons « savoir » que Dieu est satisfait, et proclamer par la foi que nous avons maintenant la paix avec Dieu (Rom. 5:1).

Notre préoccupation doit être de marcher en communion avec Dieu et non de pratiquer l’introspection. N’essayons pas de repenser à tous nos péchés passés, mais cherchons à contacter le Seigneur qui vit maintenant dans notre esprit. Nous ne devons confesser que les péchés dont nous sommes conscients ou dont nous nous souvenons. Si après les avoir confessés au Seigneur, notre conscience nous trouble encore, cela ne signifie pas que nous devions les confesser une deuxième, une troisième ou une dixième fois. Nous devons plutôt nous souvenir que Dieu nous les a pardonnés. Même si nos péchés reviennent continuellement à notre mémoire, remercions Dieu pour son pardon parfait. Ainsi, chaque fois que le souvenir de nos transgressions passées ou le sentiment vague d’insatisfaction, de déception et de regret nous accable, remercions Dieu pour l’efficacité du sang précieux de Christ. Chacune de ces pensées devient alors une occasion de louer Dieu. C’est ainsi que les accusations de Satan perdent leur puissance et leur efficacité.