Paul déclare avec détermination : « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! Car ce n’est rien d’être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle création » (Gal. 6:14-15).
Christ et l’Eglise n’ont rien de commun avec le monde, que ce soit le monde religieux ou le monde matériel. Paul vivait avec la réalité d’être mort au monde et avec la conscience que le monde était mort pour lui. Il était sans valeur pour la religion, et la religion était sans valeur pour lui. Il était crucifié au monde, comme le monde l’était pour lui, tous les deux n’avaient absolument aucun lien l’un avec l’autre. Ne recherchons pas à être apprécié par le monde !
Exerçons-nous à la piété, afin qu’une vie de l’Eglise soit exprimée dans laquelle ni le monde ni la religion n’ont de place. Nous ferons alors la joie du Seigneur et son témoignage pourra briller. Prenons donc la grâce pour nous exercer à dire non au monde, à nous séparer de lui, et même à le juger dans notre cœur.