Lundi 22 mai

Lecture: Nombres 12 ; Colossiens 4

Dans Philippiens 2, nous voyons un « tableau » du Christ crucifié. Il était Dieu, si élevé et si merveilleux, pourtant il s’est dépouillé et humilié à l’extrême, étant même comparé à un ver dans le Psaume 22 (verset 7). Nul ne peut s’humilier plus que le Seigneur ne l’a fait. Avant qu’il aille à la croix, on l’a maltraité, on s’est moqué de lui, on lui a craché dessus, on l’a couronné d’épines, lui le Dieu vivant. Le Dieu de gloire s’est laissé mépriser par sa créature. Comment était-il possible de supporter tout cela ? Uniquement par la vie crucifiée ! Si nous n’avons pas cette image sous les yeux, nous serons facilement offensés et une racine d’amertume se développera dans notre cœur. En revanche, si nous avons cette image du Christ crucifié sous les yeux, nous nous repentirons de notre moi plein de fierté et de nos réactions naturelles. Nous pourrons supporter même le fait d’être critiqués ou traités injustement.

En voyant sans cesse avec nos yeux intérieurs comment le Seigneur a porté tous nos péchés sur lui, comment il a pris sur lui la malédiction de la loi, qui aurait dû tomber sur nous, nous serons également disposés à porter notre croix. Il est écrit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Gal. 3:13). Paul s’efforçait de peindre cette image du Crucifié aux yeux des Galates, afin qu’ils apprennent à apprécier la croix!