La croissance de la vie occupe une place très importante dans l’Ecriture. Mais il y a une condition à cette croissance : demeurer dans les fentes du rocher. Dans le Cantique des cantiques, il y a un verset précieux : « Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ta figure est agréable » (Cant. 2 :14). Ces fentes du rocher, comme le rocher fendu d’Exode 17, sont une image de la mort du Seigneur. La bien-aimée du Seigneur s’était cachée dans les fentes du rocher et elle y était si agréable aux yeux de son Epoux. En demeurant dans la mort du Seigneur et en faisant de la croix notre demeure et notre lieu de repos, l’Esprit de vie pourra œuvrer en nous et nous transformer à l’image de Christ – de gloire en gloire (2 Cor. 3 :18) – jusqu’à ce que nous devenions agréables à ses yeux.
Demeurer dans sa mort est tellement important pour notre âme. L’Ecriture nous montre que le sabbat avait commencé après que le Seigneur soit mort à la croix et enseveli. Rien ne nous donnera plus de repos que la mort du Seigneur. Nous trouvons ce repos dans la mort du Seigneur. Paul nous dit : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi, nous marchions en nouveauté de vie » (Rom. 6 :4). Voulons-nous entrer dans le repos de sabbat ? La mort de Christ est le vrai repos de sabbat. Elle nous affranchit des soucis, des difficultés et des problèmes, et elle nous conduit dans le repos véritable. Et dans ce repos, le Saint-Esprit fait son œuvre en nous.