Jeudi 20 juillet

Lecture: Josué 1 ; Apocalypse 3

En considérant l’histoire de Jacob - comment il a acheté par ruse le droit d’aînesse à son frère Esaü, comment il a reçu sa bénédiction par tromperie, comment il a dû fuir loin de son frère - nous voyons la nature fausse et trompeuse de cet homme. Il a dû servir pendant vingt ans chez son oncle Laban, qui était même plus rusé que lui et qui l’a exploité et trompé. Dieu s’est servi de chaque situation de la vie de Jacob pour façonner son être. Bien des années plus tard, alors qu’il voulait rentrer chez lui, il craignait son frère Esaü. Il prépara soigneusement cette rencontre en espérant apaiser la colère de son frère par des présents.

Toutefois, avant de revoir son frère, Jacob fit une autre rencontre à Peniel : « Jacob demeura seul. Alors un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore. Voyant qu’il ne le maîtrisait pas, cet homme le frappa à l’emboîture de la hanche ; et l’emboîture de la hanche de Jacob se démit pendant qu’il luttait avec lui. Il dit : Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et Jacob répondit : je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni. Il lui dit : Quel est ton nom ? Et il répondit : Jacob. Il dit encore : Ton nom ne sera plus Jacob, mais tu seras appelé Israël ; car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu as été vainqueur. Jacob l’interrogea en disant : Fais-moi, je te prie, connaître ton nom. Il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Jacob appela ce lieu du nom de Peniel ; car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée » (Gen. 32:24-30).

N’est-ce pas là une description de notre moi qui est si fort ? Ne sommes-nous pas très forts en nous-mêmes, au point de résister même à Dieu ? Parfois nous sommes têtus et inflexibles dans notre faiblesse même. Et n’avons-nous pas déjà lutté avec Dieu, en argumentant et en imposant finalement notre volonté ? Nous sommes non seulement charnels ; nous sommes aussi forts dans notre moi.