Lundi 25 décembre

Lecture: 1 Chroniques 8; 1 Corinthiens 6

L’Eglise est la réalité de Sion

« Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, à la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, aux myriades d’anges » (Héb. 12:22, litt.). Venir dans l’Eglise, c’est voir la ville sainte ! Ce n’est pas une petite chose. L’Eglise est le royaume des cieux. Quel privilège d’être dans l’Eglise !

C’est pourquoi nous insistons tant sur l’importance de l’unité. Nous n’avons pas le choix, nous ne pouvons pas être divisés, car un royaume divisé contre lui-même ne peut subsister. Nous aimons l’unité, elle est si précieuse pour nous : « Voici, oh ! qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! » (Ps. 133:1). Ce n’est pas si facile à atteindre ! Le Psaume 133 n’est pas isolé, c’est, avec le Psaume 134, l’aboutissement des Cantiques des degrés : pour y arriver, il faut partir du Psaume 120 et monter degré par degré jusqu’à la réalité de cette expérience de la véritable unité. Aucune méthode humaine ne permet d’obtenir cela. Il faut que le Seigneur nous fasse monter plus haut. S’il ne nous ouvre pas les yeux, comment pourrons-nous voir une telle vision ?

Qu’est-ce que l’Eglise ? C’est la montagne de Sion, c’est la ville du Dieu vivant, c’est la Jérusalem céleste. N’oublions plus cela ! Et ne pensons pas que nous soyons seuls à cet endroit ! Les anges eux-mêmes désirent voir cela. Ne perdons pas de temps à débattre de points de vue doctrinaux ; veillons plutôt à expérimenter les cantiques des degrés et apprécions l’unité ! Les myriades des anges eux-mêmes désirent que nous parvenions enfin à ce but glorieux !