« C'est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Héb. 12:28-29). Si l’Eglise devient la réalité de ce royaume inébranlable, les portes du séjour des morts ne pourront en aucun cas prévaloir contre elle. L’apôtre cite un passage d’Aggée : « Lui, dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse : Une fois encore j'ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots : Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent » (Héb. 12 :26-27). Le Seigneur restaurera ce qui est inébranlable, son royaume, l’Eglise.
Dans Aggée 2:21, Dieu déclare : « J’ébranlerai les cieux et la terre ». Ceci se rapporte à la seconde venue du Seigneur. Le Seigneur ébranlera toutes choses. Tout ce qui peut encore être ébranlé en nous doit l’être maintenant. Disons Amen au Seigneur, acceptons qu’il ôte tout ce qui est ébranlable : la chair, le moi, les problèmes dans l’Eglise… Laissons cela ! Ne nous attachons pas à quoi que ce soit d’ébranlable, cela n’en vaut pas la peine.
Lorsque le Seigneur viendra, le temps de la grâce sera passé, il viendra avec son sceptre de justice. C’est pourquoi Paul a parlé de notre comparution devant le trône de Christ ; là, il n’y aura pas de grâce. « Notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Héb. 12 :29). Cette parole ne s’adresse donc pas aux incroyants, mais aux chrétiens. Ne la prenons pas à la légère.