« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! » (v. 10). Avons-nous appris à ne pas nous disputer pour avoir raison ? Il faut toujours deux partis pour se disputer. Les Chinois disent qu’une pièce de monnaie toute seule ne résonne pas. Dans l’Eglise, nous voulons apprendre à ne pas avoir de querelles. Quelqu’un veut-il te persécuter ? Laisse-le faire ! C’est même une bonne chose pour toi : « Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi » (v. 11). Que voulons-nous : avoir raison ou recevoir le royaume ? Comment expérimenter cela ? En venant au Seigneur : « Je veux hériter le royaume ; je laisse mon bon droit de côté pour te gagner. » Si nous nous attachons tellement à notre bon droit, nous allons passer à côté du royaume. Comment réagissons-nous quand on dit faussement du mal de nous ? Laissons-nous la colère monter en nous ?
D’autre part, ne soyons pas des personnes qui répandent des calomnies au sujet des autres ! Nous préférons ne pas entendre de tels bruits – ils ouvrent les portes de l’enfer. Apprenons à ne pas répandre de commérages. Mais si quelqu’un nous calomnie, nous sommes heureux ! Avons-nous cette attitude, si quelqu’un dit faussement du mal de nous, disons-nous : « Alléluia, je suis heureux ! » ? A cause de l’Eglise, nous pouvons apprendre cela. Restons-nous dans la paix si nous apprenons qu’on a mal parlé de nous ? Le Seigneur a ajouté : « Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (v. 12) ! C’est une condition pour entrer dans le royaume. Pour cela, il faut expérimenter l’Esprit, car seul le Seigneur est capable d’avoir une telle attitude. On a dit tant de choses mensongères à son sujet !