Mercredi 21 février

Lecture: Esdras 1 ; 2 Timothée 1

De quelle nature est la pensée de Christ ? « Existant en forme de Dieu, il n'a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix » (Phil. 2:6-8). Ne pensons pas que le Seigneur, vivant sur cette terre, n'était qu'un homme. Il était aussi Dieu, mais il était d'accord de laisser de côté sa volonté. Quant à nous, nous avons de la peine à laisser de côté notre moi ! Laisser de côté quelque chose de positif est encore plus difficile. Nous aimons être bien considérés par les gens et être respectés. Nous avons tous cette maladie. Mais le Seigneur Jésus était exactement le contraire. Il s'est dépouillé lui-même, alors que tout lui appartenait et qu’il était le Dieu tout-puissant. Si nous n’avons pas cette attitude dans la vie de l'Eglise, nous ne pourrons pas exprimer Christ et l'Eglise ne sera pas bâtie. Pourquoi sommes-nous si souvent tellement attachés à nos droits, pourquoi tenons-nous absolument à notre opinion, à notre point de vue et ne pouvons-nous pas simplement l’abandonner ? Si nous ne sommes pas prêts à laisser notre moi de côté, alors nous ne pouvons pas non plus vivre Christ. Si quelqu'un veut vraiment vivre Christ, il a besoin de sa pensée.

« Mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur (ou: esclave) » (Phil. 2:7). Que signifie être un esclave ? Est-ce quelqu'un qui jouit d'une haute position et d'une grande reconnaissance ? Un esclave est-il particulièrement respecté et apprécié de tous ? Dans l'Eglise, nous sommes tous des esclaves de Dieu qui avons la pensée de Christ: « et il a paru comme un vrai homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix » (v. 8).