« Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché. »
(Ps. 38 :4)
Toutes les expériences par lesquelles David avait passé lui avaient fait réaliser que rien de sain n’habitait dans sa chair. Il savait qu’il méritait la colère de Dieu, mais implorait sa miséricorde. Il reconnaissait que ses plaies étaient purulentes à cause de sa folie (v. 6). Il répétait que rien de sain n’habitait dans sa chair (v. 8).
Il ne répliquait pas devant les méchancetés de ses adversaires (v. 13-15). Il ne cherchait pas à se justifier, mais déclarait : « Je reconnais mon iniquité. Je suis dans la crainte à cause de mon péché » (v. 19).
Cette expérience correspond à celle de Paul dans Romains 7, où Paul témoigne : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair » (v. 18), et où il déclare : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? … Grâces soient rendues à Dieu, par Jésus-Christ, notre Seigneur » (v. 24-25). David termine aussi le Psaume en déclarant : « Viens en hâte à mon secours, Seigneur mon salut » (Ps. 38 :23).
Nous avons tous besoin de réaliser qu’il n’y a rien de bon qui habite dans notre chair et que seul le Seigneur de notre salut peut nous délivrer de l’esclavage du péché.