Dans le Psaume 39, David montre qu’il est conscient du danger de pécher par la langue ! C’est si facile de dire une parole de trop, en particulier lorsqu’on se trouve en face du « méchant ». C’est pourquoi il est nécessaire de veiller sur ses voies et en particulier sur sa langue (v. 1-2).
C’est au Seigneur qu’il faut s’adresser et lui faire connaître nos besoins et préoccupations. David s’exprime à son égard en disant : « Eternel, dis-moi quel est le terme de ma vie, quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis fragile » (v. 5). Et il ajoute : « Voici tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle » (v. 6).
Notre vie est semblable à un souffle, à une ombre (v. 7). C’est ce que nous devons reconnaître, afin de ne pas nous conduire en insensés, mais comme des sages, en rachetant le temps (cf. Eph. 5 :15-16).
Acceptons le châtiment du Seigneur (v. 12), en nous soumettant « au Père des esprits, pour avoir la vie… afin que nous participions à sa sainteté » (Héb. 12 :9-10)