« Et moi, je suis dans la maison de Dieu
comme un olivier verdoyant »
(Psaume 52:10)
David nous parle d’un certain Doëg, un Edomite. Comme Edomite, Doëg était donc un descendant d’Esaü qui représente spirituellement notre homme naturel, qui désire souvent que nous vendions et à bon prix ce que Dieu nous a donné dans sa grâce. Nous suivons les traces d’Esaü à chaque fois que nous délaissons notre marche en esprit, pour une chose vaine.
Dans 1 Samuel 21:7, nous lisons que ce Doëg était enfermé dans la tente de l’Eternel lorsque David était venu voir le sacrificateur Achimélec. Ceci est très significatif. Si notre moi déchu n’est pas « enfermé », il risque de devenir la source d’une grande corruption autour de nous et dans l’Eglise.
Le verset 6 s’adresse à cet homme et traite des paroles de destruction. Doëg s’est enfui et a rapporté à Saül la fuite de David ; le fruit en a été l’assassinat du sacrificateur Achimélec et au total de 85 personnes. De même, notre langue nous pose souvent des problèmes car elle laisse libre cours à l’homme naturel. Si vite notre langue est prête à critiquer, pour lancer une flèche contre un frère ou une sœur !
Notre salut, c’est que notre chair soit « enfermée », que par la croix nous lui interdisions toute liberté, et que nous demeurions dans la maison de l’Eternel. Ainsi, l’Esprit aura libre cours pour couler de nous comme des fleuves d’eau vive et nous serons approvisionnés et nourris en esprit, pour être : « comme un olivier verdoyant » (v. 10), même au milieu de situations difficiles.