« Oh ! qui fera partir de Sion la délivrance d’Israël ? Quand
Dieu ramènera les captifs de son peuple, Jacob sera dans l’allégresse, Israël se réjouira »
(Psaume 53:7)
« L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. » (v. 2). L’homme naturel se considère comme très capable et pense pouvoir tout maîtriser par lui-même. Il ne connaît aucune crainte de Dieu lorsqu’il dit dans son cœur : « Il n’y a point de Dieu ». Quelle parole insensée ! C’est ainsi qu’il s’autorise une entière liberté pour le péché.
« Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul » (v. 4b). D’après nos concepts naturels, nous croyons pouvoir faire le bien. Mais d’après le standard de Dieu et de sa Parole, c’est très clair : aucun ne fait le bien.
C’est dans un monde « étrangers à la vie de Dieu » (Eph. 4:18) que nous devons vivre. Sans aucun doute, c’est une source de souffrance car le but de notre vie et notre espérance sont ailleurs. Comment ne pas être attristés face à un tel flux de paroles contre celui qui nous a aimés du plus grand amour ? Nous ne pouvons souvent que soupirer : « Oh ! qui fera partir de Sion la délivrance d’Israël ? » (v. 7).
Le Seigneur est celui qui fera partir la délivrance et en ce jour, toutes clameurs et critiques cesseront. Quelle sphère bénie nous attend !