« Oh Dieu ! sauve-moi par ton nom,
et rends-moi justice par ta puissance ! »
(Psaume 54:3)
David a écrit ce Psaume dans une situation très délicate alors qu’il était sur le point d’être livré par les Ziphiens, après avoir échappé aux habitants de Keïla (1 Sam. 23). Mais il montre aussi prophétiquement comment le Seigneur, dans ses souffrances, s’est tourné vers le Dieu vivant. Comme l’Epître aux Hébreux le décrit, il a crié à Dieu dans ses épreuves. Sommes-nous aussi désespérés que notre Seigneur, ou cela ne nous importe-t-il pas si nous sortons vainqueurs ou non des souffrances ? Si ce n’est pas le cas, nous ne venons certainement pas avec de grands cris, avec des larmes et des supplications auprès du Dieu vivant. Pouvons-nous imaginer ce qui serait arrivé si le Seigneur avait fléchi, ne serait-ce qu’un moment ? Le premier homme Adam a été vaincu et le second homme aurait aussi échoué. Ainsi, le Père n’aurait pas pu accomplir son plan avec nous et il n’y aurait plus eu d’espérance pour nous.
Le Seigneur, en tant que second homme et dernier Adam, n’avait pas le droit de reculer quoi qu’il arrive, même si le combat était difficile. Il n’avait pas d’autre choix que de crier au Père, à celui qui pouvait le sauver de la mort. Que cela nous encourage à prier autrement que quelques minutes de temps en temps ! Le Seigneur priait parfois toute la nuit. L’Epître aux Hébreux nous rapporte quel genre de prière le Seigneur adressait à son Père : « C’est lui qui, dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété » (Héb. 5:7).