« Tu te lèveras, tu auras pitié de Sion…
Oui, l’Eternel rebâtira Sion,
Il se montrera dans sa gloire »
(Psaume 102 :14, 17)
Le Psaume 102 est la prière d’un malheureux (v. 1), lorsqu’il est abattu non pas avant tout parce qu’il a été maltraité, mais parce que le temps est venu d’avoir pitié de Sion (v. 14) et de la rebâtir (v. 17).
Lorsque Sion est ravagé par les ennemis, cela peut affecter notre sommeil et nous ressemblons au pélican du désert et au chat-huant des ruines (v. 7) ; nous nous sentons « comme l’oiseau solitaire sur un toit » (v. 8).
Nous avons le sentiment de manger « la poussière au lieu de pain » (v. 10). C’est alors que nous devons déclarer avec foi : « Mais toi, Eternel ! tu règnes à perpétuité … tu te lèveras, tu auras pitié de Sion … car tes serviteurs en aiment les pierres, ils en chérissent la poussière » (v. 13-15).
Quelle assurance de savoir que l’Eternel est attentif à la prière du misérable (v. 18) et qu’il regarde notre situation du lieu élevé de sa sainteté pour écouter nos supplications (v. 20-21), afin que nous puissions publier dans Sion le nom de l’Eternel et ses louanges à Jérusalem (v. 22).
Souvenons-nous qu’il a anciennement fondé la terre, que ses ennemis s’useront tous comme un vêtement et que lui restera le même pour l’éternité et que la postérité de ses serviteurs s’affermira devant lui (v. 26-29).