Dans le chapitre 5 des Proverbes, l’exhortation concerne les passions de la jeunesse et l’attrait de « l’étrangère » dont les lèvres distillent le miel, mais qui à la fin est aiguë comme un glaive à deux tranchants (v. 3-4). C’est facile pour un jeune d’être trompé par « le miel » et « l’huile » - c’est-à-dire les convoitises trompeuses (Eph. 4 :22) qu’il faut fuir ! Si on ne les fuit pas, on sera conduit « vers la mort » (Prov. 5 :5).
L’exhortation est claire : « Eloigne-toi du chemin qui conduit chez elle » (v. 8). Cela correspond à la parole du Nouveau Testament : « Fuyez l’impudicité » (1 Cor. 6 :18). Le problème des convoitises trompeuses, c’est qu’on ne remarque leurs effets que plus tard. Alors, celui qui n’a pas écouté l’exhortation gémira en disant : « Comment donc ai-je pu haïr la correction, et comment mon cœur a-t-il dédaigné la réprimande ? » (Ps. 5 :12).
Pour marcher sur le sentier de la sagesse, il faut non seulement lire la Parole de Dieu, mais aussi rester toujours prêt à être corrigé. C’est le danger après quelques années, on n’est plus prêt à recevoir une réprimande, à être corrigé !
Ce Proverbe ne s’adresse pas seulement aux jeunes, mais également à tous ceux qui sont mariés : « Bois les eaux de ta citerne » (v. 15), en d’autres mots, ne va pas chercher de l’eau ailleurs, mais « fais ta joie de la femme de ta jeunesse » (v. 18).
Que chacun se souvienne que « les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Eternel » (v. 21) et que celui qui rejette la correction « chancellera par l’excès de sa folie » (v. 23).