Il est facile de prendre un faux engagement ou de partir dans une fausse direction. Si nous réalisons que c’était une faute, mieux vaut avoir l’humilité de reconnaître notre erreur, de ne pas avoir peur de « se prosterner » (v. 3), c’est-à-dire de perdre sa face, afin de ne pas rester sous le pouvoir de qui que ce soit : « Si tu es enlacé par les paroles de ta bouche… dégage-toi, puisque tu es tombé au pouvoir de ton prochain… dégage-toi comme l’oiseau de la main de l’oiseleur » (v. 1-5). Si nous voulons progresser dans la voie de la sagesse, nous devons continuellement être prêts à être ajustés et corrigés.
Il nous faut aussi apprendre humblement des fourmis afin de devenir sages ! La fourmi n’a ni chef, ni maître ; mais en été, elle amasse de quoi manger. Nous vivons « en été », avant que « l’hiver » vienne et c’est aujourd’hui que nous devons faire une réserve en vue des jours plus difficiles et en vue du royaume ! Ne vivons pas « au jour le jour », en négligeant de préparer une réserve dans la Parole de Dieu. « Un peu croiser les mains pour dormir… et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur » (v. 10‑11). Si on n'est pas diligent pour passer du temps, chaque jour, à lire la Parole en la mêlant à la prière, la pauvreté spirituelle nous surprendra « comme un rôdeur », c’est-à-dire lentement, presque sans que nous nous en rendions compte, mais « comme un homme en armes », c’est-à-dire violemment (v. 6-11).
Parmi les sept choses que hait l’Eternel, il est parlé des « yeux hautains … et … des querelles » (v. 12-19) – une triste conséquence de l’orgueil !