La sagesse a bâti une maison avec 7 colonnes (v. 1). Aujourd’hui, l’Eglise est appelée la maison de Dieu et celle-ci ne peut être bâtie avec la sagesse « terrestre, charnelle et diabolique » (Jacq. 3 :15), mais elle doit être bâtie avec les 7 colonnes de la sagesse d’en haut qui est : pure, pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie (Jacq. 3 :17).
Cette sagesse est comparée à une personne qui a dressé sa table et qui a envoyé ses servantes pour appeler les insensés (ce que nous sommes tous dans notre être naturel). Nous sommes les « servantes » qui transmettons l’invitation à chacun. Toutefois, il nous est dit de ne pas reprendre le moqueur, car celui-ci est orgueilleux et il va répondre avec dédain et haine. En revanche, celui qui est sage acceptera la correction afin de devenir plus sage (v. 7-9). Le commencement de la sagesse, c’est une crainte respectueuse de l’Eternel. Ce n’est pas la crainte de la punition, mais la crainte de lui déplaire ; c’est garder toujours l’attitude d’être prêts à être repris et corrigés pour notre propre bien – « tu es sage pour toi » (v. 12).
La folie est une femme bruyante (v.13). Elle invite tous les stupides qui se laissent séduire par elle et qui manquent de discernement. Elle leur propose des paroles « douces » et leur donne du pain « agréable », mais ils ne se rendent pas compte qu’ils finissent « dans la vallée du séjour des morts » (v. 18).