Comme un fils sage fait la joie de ses parents (v. 1), nous faisons la joie de Dieu si nous marchons selon sa sagesse. Nous pouvons alors avoir l’assurance qu’il pourvoira non pas à tous nos désirs, mais à tous nos besoins (v. 3). Toutefois, nous devons faire notre part et amasser pendant l’été comme Joseph l’avait fait (v. 5). « Celui qui est sage reçoit les préceptes » (v. 8) – il est toujours prêt à écouter et à recevoir ce que Dieu désire lui dire. Cela lui donne alors de l’assurance dans sa marche (v. 9).
En revanche, la haine et la colère qui n’ont pas été traitées, vont réveiller et exciter des querelles. « Mais l’amour couvre toutes les fautes » - « l’amour ne soupçonne pas le mal » (1 Cor. 13 :5), mais cherche plutôt à couvrir les fautes des autres en voulant croire que leur intention était bonne.
Un grand secret de la sagesse, c’est d’accepter la correction et de s’en souvenir pour ne pas s’égarer (v. 17). Par contre, ne pas traiter la colère et la haine et essayer de la dissimuler revient à mentir. Si en plus, on en parle à d’autres, on répand la calomnie et on montre par là qu’on est insensé (v. 18), d’autant plus si on parle beaucoup (v. 19). Une telle personne est disqualifiée pour exercer une quelconque fonction de conduite (v. 21).
Celui qui ne met pas en pratique la Parole passera comme le tourbillon. En revanche, celui qui aime la correction et s’en souvient a des fondements éternels (v. 25). Que le Seigneur nous considère non pas comme des serviteurs paresseux (v. 26), mais comme des serviteurs fidèles, qui produisent la sagesse (v. 31) et communiquent la grâce et non le trouble (v. 32).