L’Ecclésiaste se présente comme « le fils de David, roi de Jérusalem » (v. 1). Il s’agit de Salomon. Il se nomme « l’Ecclésiaste », c’est-à-dire « le Prédicateur », qui rassemble autour de lui tous ceux qui veulent écouter.
Dès les premiers mots, il commence par un constat tragique qu’il va développer dans la suite du livre : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité ». Ce mot « vanité » voulait dire à l’origine « vapeur » puis a pris le sens de « éphémère », comme la rosée qui s’efface devant le soleil. De là le sens de vanité, de vide, sans perspective, sans valeur durable. Sous le soleil, tout est vanité ! Il en résulte la question centrale du verset 3 : « Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? » Question percutante qui rappelle la parole du Seigneur Jésus : « Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? » (Marc 8 :36).
« Moi l’Ecclésiaste, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem. J’ai appliqué mon cœur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous le soleil … et voici tout est vanité et poursuite du vent » (v. 12-14)
Quel contraste avec la vision du chrétien. Il sait qu’une vie menée sans le Seigneur n’est que vanité, mais il contemple dans la création la gloire de Dieu et sait que toutes choses concourent à son bien s’il aime le Seigneur et vit pour l’accomplissement de son dessein. Il ne voit pas seulement ce qui se passe « sous le soleil » (v. 14), mais voit par la foi celui qui est au-dessus de tout l’avenir glorieux du royaume lui permet de mener une vie pleine de sens aujourd’hui en vue de la gloire à venir !