L’Ecclésiaste a exploré la piste de la recherche de la joie. La raison de vivre de beaucoup de personnes est la recherche du bien-être et du plaisir. L’Ecclésiaste discerne vite que cette joie terrestre fait aussi partie de la vanité de la vie. Et le rire ? En fait, il découvre qu’il est « insensé » ! En effet, il ne fait que voiler la réalité. Et même la joie plus réfléchie, à quoi sert-elle ? (v. 2).
Il essaie ensuite de combiner le plaisir du vin à la recherche de la sagesse (v. 3). Il se lance dans l’exécution de grands ouvrages (v. 4), se fait des jardins et des vergers (v. 5-6). Il achète des serviteurs, possède de grands troupeaux et amasse de l’argent et de l’or. Il se procure des chanteurs pour s’égayer et mène une vie sexuelle débridée (v. 7-8). Il devient plus grand que tous ceux qui étaient avant lui à Jérusalem. Il obtient tout ce que ses yeux désirent, mais après considération arrive à la conclusion que tout est vanité et poursuite du vent (v. 9-11).
Souvenons-nous de ce que le Seigneur a dit à l’homme riche qui avait accumulé beaucoup de biens : « Insensé ! cette nuit même ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as préparé, pour qui sera-ce ? Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même, et qui n’est pas riche pour Dieu » (Luc 12 :16-21).
L’Ecclésiaste arrive à la conclusion que le sage et l’insensé ont le même sort : le sage meurt aussi bien que l’insensé (v. 14-16). « C’est encore là une vanité et la poursuite du vent » (v. 26). A la fin de son livre, il dira au jeune homme : « Souviens-toi de ton Créateur pendant les jours de ta jeunesse » (12 :3).