Au chapitre précédent, l’Ecclésiaste a déclaré que si un homme peut se réjouir au milieu de son travail, il doit considérer cela comme un don de Dieu. Dans le chapitre 4, il considère ceux qui sont moins privilégiés que lui et reconnaît que les opprimés n’ont personne pour les consoler et que certains estiment les morts plus heureux (v. 1-3).
Il reconnaît aussi que la jalousie à l’égard de son prochain est omniprésente et qu’il s’agit à nouveau d’une vanité et de la poursuite du vent (v. 2). Au travail, on rencontre facilement la jalousie, à l’inverse, la paresse est une forme de suicide. Un autre sujet de souffrance est la solitude. Il énonce une vérité simple qui a fait ses preuves dans bien des domaines : « deux valent mieux qu’un » (v. 9). Cette vérité est aussi valable dans notre service pour le Seigneur où l’individualisme est contraire au principe du Corps. Le principe : « la corde à trois fils ne se rompt pas facilement » (v. 12) s’applique au mariage dans le Seigneur : les deux conjoints sont ensemble liés au Seigneur !
Le peuple préfère un jeune homme pauvre et sage à un roi âgé qui ne prend plus garde aux avertissements. Que le Seigneur protège tous ceux qui connaissent le Seigneur depuis plusieurs années de ne plus savoir écouter les avis !
Quand nous entrons dans la maison de Dieu et que nous participons aux réunions, nous devons toujours être pauvres en esprit, prêts à écouter ce que le Seigneur aimerait nous dire au travers du ministère de la Parole et par les témoignages de tous les frères et sœurs.