« Mieux vaut aller dans une maison de deuil que d’aller dans une maison de festin ; car c’est là la fin de tout homme, et celui qui vit prend la chose à cœur » (v. 2). La maison de deuil (un cimetière) nous rappelle l’échéance inévitable de la mort. Au lieu d’être étourdis dans la maison du festin, nous veillons à nous conduire avec sagesse dans le temps qui nous reste à vivre.
« Mieux vaut entendre la réprimande du sage que d’entendre le chant des insensés » (v. 5). La réprimande du sage est moins agréable, mais combien plus profitable que le chant des insensés. Le rire des insensés est comme les épines sous la chaudière : une flambée qui ne dure pas et n’apporte pas de chaleur !
« Ne dis pas : d’où vient que les jours passés étaient meilleurs que ceux-ci » (v. 10). Ne regardons pas au passé, mais tournons-nous vers le but et courons avec persévérance (Phil. 3 :13-14).
L’Ecclésiaste a examiné les choses une à une pour en saisir la raison et il est arrivé à la conclusion suivante : « Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le mal et qui ne pèche jamais » (v. 20). Et il déclare : « car ton cœur a senti bien des fois que tu as toi-même maudit les autres » (v. 22). Mais il nous rappelle le chemin de la sagesse : « celui qui craint Dieu échappe à toutes ces choses » (v. 18).
Parmi les nombreuses femmes qui formaient son harem, Salomon n’en a pas trouvé une qui se distingue des autres (v. 28), mais la mère du roi Lemuel (Prov. 31 :10) parle de la femme vertueuse qui craint l’Eternel. La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse (Ps. 111 :10).