Nous devons rechercher la sagesse car elle fait briller le visage de l’homme (v. 1). Si nous prions pour un esprit de sagesse et de révélation, nous verrons toutes choses de manière différente, selon la bonne perspective, en nous remplissant d’espérance.
En particulier, le sage comprend que les situations sur la terre ne sont pas immuables. Elles ont toutes « un temps et un jugement » (v. 6), une période de développement, puis vient le jugement, le moment où elles sont sanctionnées par Dieu.
Le cœur du sage sait qu’il n’est pas maître de son souffle et qu’il n’a aucune puissance sur le jour de la mort (v. 8). Cela le rend humble et respectueux envers Dieu. Même s’il constate que le méchant persévère dans sa méchanceté, il sait aussi « que le bonheur est pour ceux qui craignent Dieu parce qu’ils ont de la crainte devant lui » (v. 12).
L’Ecclésiaste constate que la vie sur terre, suite à la chute de l’homme, reste un mystère et une vanité ; « il y a des justes auxquels il arrive selon l’œuvre des méchants, et des méchants auxquels il arrive selon l’œuvre des justes » (v. 14). On a beau se fatiguer à chercher, on ne trouve pas (v. 17).
C’est pourquoi nous avons besoin d’une révélation de la part de Dieu. Et pour cela, il est nécessaire de s’humilier devant Dieu et de reconnaître que nous sommes incapables de connaître l’explication des choses. « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (1 Pie. 5 :5). Dieu nous révèle alors la véritable sagesse, notre visage s’éclaire, et nous nous réjouissons en espérance.