Cette image expressive du premier verset nous rappelle qu’un peu de folie suffit à gâcher toute une vie de sagesse. Quelque chose d’insignifiant comme une mouche morte peut avoir un résultat désastreux si elle infecte l’huile du parfumeur. Ceci est autant valable dans notre vie personnelle que dans la vie de l’Eglise. Pour une peccadille, comme une rancune qu’on laisse pourrir et qu’on ne traite pas par la croix du Seigneur, on peut infecter beaucoup de personnes. L’huile du parfumeur n’est alors plus bonne à rien et sent même mauvais ! « Un peu de folie l’emporte sur la sagesse et sur la gloire », et le témoignage de l’Eglise en souffre !
« Celui qui creuse une fosse y tombera, et celui qui renverse une muraille sera mordu par un serpent » (v. 3). Si on s’élève en justicier, pointant du doigt les autres, on finit par creuser une fosse dans laquelle on tombe ! A vouloir s’immiscer sur le terrain des autres, jusqu’à renverser une muraille, on finit par soi-même être mordu par le serpent ! « Quand les mains sont paresseuses, la charpente s’affaisse, et quand les mains sont lâches, la maison a des gouttières » (v. 18). Le danger de la paresse nous guette surtout dans les domaines où il faut de la persévérance pour maintenir les choses en bon état, comme une maison par exemple. Si nous sommes paresseux et négligents pour entretenir notre vie spirituelle, les effets négatifs apparaîtront à long terme ! Nous devons, entre autres, veiller sur notre langue, car tôt ou tard, ce que nous disons, en particulier pour discréditer quelqu’un, finira par être publié par « l’oiseau du ciel » (v. 20).