« Le fouet est pour le cheval, le mors pour l’âne et la verge pour le dos des insensés » (v. 3). Les insensés, ce sont ceux « qui n’ont pas choisi la crainte de l’Eternel » (1 :29). On utilise le fouet lorsque le cheval ne veut pas avancer et le mors lorsque l’âne a besoin d’être freiné ; l’insensé a besoin d’être châtié pour enfin répondre à l’appel du Seigneur ou pour être freiné !
Les versets 4 et 5 du chapitre 26 des Proverbes montrent que dans certaines situations, il ne faut pas répondre à l’insensé alors que dans d’autres cas, il faut justement lui répondre. Cela nous révèle que nous devons rester dépendants du Seigneur dans chaque situation et ne pas agir simplement par principe.
Le verset 11 parle de l’insensé qui s’est détourné d’une voie mauvaise, mais qui y retourne ensuite ! Le verset 12 révèle qu’il y a encore moins d’espoir pour « celui qui se croit sage », parce qu’il ne voit pas qu’il doit se repentir.
Le paresseux « tourne sur son lit » (v. 14), mais ne se lève pas… Cela ne suffit pas d’être un peu touché par une parole, il faut se lever et s’engager pour le Seigneur !
« Comme celui qui saisit un chien par les oreilles, ainsi est un passant qui s’irrite pour une querelle où il n’a que faire » (v. 17). La fâcheuse tendance de se mêler de ce qui ne nous regarde pas, sous le couvert « d’être au courant » ou « d’établir la vérité » est souvent la cause de querelles qui s’enveniment au lieu de s’apaiser. Celui qui saisit le chien d’un voisin par les oreilles risque bien d’être mordu et celui qui creuse une fosse pour les autres risque bien d’y tomber (v. 26). Sa méchanceté se révélera dans l’assemblée (v. 26). Apprenons la crainte de l’Eternel, c’est le commencement de la sagesse !