Esaïe annonce la destruction de Damas, capitale de la Syrie (v. 1). Ephraïm (nom qui désigne les dix tribus du royaume d’Israël) s’était allié avec Damas pour s’opposer à Juda. Ephraïm se trouve sous le même jugement que la Syrie : « C’en est fait de la forteresse d’Ephraïm et du royaume de Damas… Il en restera un grappillage, comme quand on secoue l’olivier » (v. 4, 6).
« En ce jour-là l’homme regardera vers son créateur… ses villes fortes seront comme des débris » (v. 7, 9). Et Esaïe en donne la raison : « Car tu as oublié le Dieu de ton salut, tu ne t’es pas souvenu du rocher de ton refuge. Aussi as-tu fait des plantations d’agrément, as-tu planté des ceps étrangers… mais la récolte a fui, au moment de la jouissance ; et la douleur est sans remède » (v. 10-11). ). Quel avertissement pour nous ! N’oublions pas que « l’amour du monde est inimitié contre Dieu » (Jacq. 4 :4).
Si nous oublions notre Créateur, nous serons repris par l’amour du monde et il en résultera un gâchis – les villes fortes seront comme des débris. Si nous cessons de faire du Seigneur le principal sujet de notre joie, nous devrons remplacer le Seigneur par des plantations d’agrément, par des ceps étrangers et au moment de la récolte, la douleur sera sans remède ! Mieux vaut plutôt garder notre cœur plus que toute autre chose et laisser au Seigneur la première place dans nos vies.