Le jugement de l’Eternel sur l’Egypte nous montre combien il est insensé de mettre notre confiance dans le monde présent. « Voici, l’Eternel… vient en Egypte. Et les idoles de l’Egypte tremblent devant lui » (19 :1). Esaïe annonce qu’il y aura une guerre civile (v. 2), un dictateur cruel (v. 4), une catastrophe naturelle, l’assèchement du Nil, appelé ici « la mer » (v. 5), la ruine des pêcheurs et artisans (v. 6-10). « Les sages conseillers de Pharaon » formeront un conseil stupide (v. 11-15). L’Egypte aura peur devant le jugement de l’Eternel et même devant Juda (v. 16-17).
Ce jugement de l’Egypte allait préfigurer ce qui s’accomplira lors du retour de Jésus-Christ. Pendant le millénium, « l’Eternel sera connu des Egyptiens » (v. 21). « Il les frappera, mais il les guérira. Et ils se convertiront à l’Eternel » (v. 22). Lorsque Christ régnera, les grandes nations en conflit perpétuel du temps d’Esaïe parviendront à établir une paix durable entre elles. Israël deviendra alors une bénédiction pour le reste du monde (v. 23-25).
Le chapitre 20 annonce la désolation qui allait frapper l’Egypte et l’Ethiopie. Il était insensé pour le peuple de Dieu de compter sur l’Egypte ou l’Ethiopie pour être secourus. De même, il est insensé pour nous de nous attacher aux choses de ce monde. Souvenons-nous de l’exhortation qui nous est adressée : « Prenez garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps car les jours sont mauvais… Soyez remplis de l’Esprit » (Eph. 5 :15-18).